Restaurants – « Résignés, mais debout ! »

Lecture 2 minute(s)

Les tables des restaurants restent désespérément vides. - Photo : Unsplash

Par La Voix de l'Ain

Patrick Franchini, président de l'UMIH 39, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie du Jura, accepte de revenir sur la situation difficile que traversent actuellement les restaurateurs jurassiens.

Quelle est la situation globale des restaurateurs jurassiens ?

On est un peu résignés par rapport au deuxième empêchement d’ouvrir , et la grosse problématique, c’est qu’on ne sait pas quand on va rouvrir. C’est l’incertitude et l’inquiétude. C’est être un peu résigné, mais en restant debout. On va essayer de tenir debout encore un moment. On tient parce qu’il faut tenir, et puis on fait quelques plats à emporter qui sont un pansement sur une jambe de bois, mais qui permettent de garder le lien.

Au niveau national, on parle de 30 à 40 % de restaurateurs qui seraient au bord de la faillite, qu’en est-il du Jura ?

Aujourd’hui, on ne ressent pas ça, mais il est difficile pour un restaurateur de venir se confier et dire : « Moi dans deux mois, je ne suis plus là ». Je ne peux pas donner un chiffre comme cela, pas aujourd’hui, mais 30 % de casse, c’est le chiffre qui tourne en effet. Les aides vont peut-être empêcher certaines faillites. On s’est battus avec l’UMIH pour obtenir ces aides. Après, on n’est pas satisfaits, car il en manque toujours un peu.

Est-il impossible de respecter les règles sanitaires dans un restaurant ?

Je ne dirais pas que c’est impossible, parce qu’on a fait ce qu’il fallait. On a mis tout en place, et je pense que le gouvernement reconnaît qu’on a été de bons élèves. La problématique est claire : quand vous mangez, vous enlevez votre masque. Ça résume tout, c’est ce qu’ils nous mettent toujours en avant. Ce que l’on peut constater aujourd’hui, c’est que nous sommes fermés depuis fin octobre et que la pandémie s’est autant propagée. Ce n’est pas seulement par nous que le virus circule. On nous rétorque : « Heureusement que vous êtes fermés, sinon ce serait encore pire », mais bon, il n’y a pas d’enquête qui le prouve.

 

Lisez l’intégralité de cet entretien dans la version papier de La Voix de l’Ain (édition Haut-Bugey), disponible en kiosques jusqu’à jeudi 28 janvier, ou en accédant à la boutique en ligne.

 

 

 

Publicité
Icone

La Voix de l'Ain

www.lavoixdelain.fr

Ajouter à l'accueil